Récit d’un voyage au cœur de la Défense sacrée

16:05 - February 04, 2018
Code de l'info: 3465376
Le journal Spiegel dans son dernier numéro, a publié les souvenirs de voyage de Louisa Hommerich, étudiante allemande, dans les régions du Khûzistân, qui de septembre 2016 à juin 2017, a fait des études d’histoire et de religion à l’université de Téhéran. 

روایت نشریه آلمانی از سفر با راهیان نور

Chaque année, des milliers d’Iraniens viennent dans cette région et font l’expérience du champ de bataille et des combats qui s’y sont déroulés entre 1980 et 1988.

Ces journées se passent dans des tentes et des abris précaires où nous dormons par terre. Dans ce voyage, nous faisons connaissance par des photos des étudiantes, avec les lieux saints de Karbala où l’Imam Hossein a été tué dans sa lutte contre l’oppression et l’injustice.

Le groupe que j’accompagne fait partie du Basidj qui est un groupe de mobilisation populaire, créé en 1980 par l’imam Khomeiny, dont les membres dans l’obéissance totale au Guide, combattent avec le souvenir de l’imam Hossein.

Une de mes compagnes entrée dans le basidj à 13 ans, est la première fille de la famille qui fait des études supérieures et m’assure qu’on peut venir à bout d’Israël. Le troisième jour de notre voyage, nous marchons à pieds nus sur un terrain où beaucoup de combattant sont tombés en martyrs, en lançant des slogans de soutien au Guide et de « mort aux États-Unis » et « mort à Israël ».

Mehrnaz, une étudiante en droit, nous montre des photos de l’époque où elle ne portait pas le hijab et nous dit qu’elle est plus sereine maintenant et qu’elle veut servir son pays.

Dans l’autobus, une autre femme nous raconte comment son mari a été tué et brûlé par les soldats irakiens puis c’est le tour d’un orateur qui raconte comment un jeune de 13 ans, a attaqué les tanks irakiens.

Je demande à Mehrnaz si cela est juste qu’un jeune de 13 ans fasse une chose pareille, Mehrnaz me répond que les gens ne faisaient que se défendre, que les Irakiens étaient entrés dans la ville et que la guerre n’a de sens que dans la confrontation avec un ennemi qui abuse de son pouvoir. 

Le dernier jour de ce voyage, Mottahareh, une autre étudiante me dit qu’elle veut tomber en martyre, je lui demande si elle n’a pas peur de la mort et en riant elle me dit que si Dieu le veut, personne n’y peut rien, et que rien n’arrivera si le moment n’est pas arrivé ». 

Extrait de l’article de Louisa Hommerich sur son voyage au sein de la défense sacrée.    
3687931       

captcha