Selon Financial Times, le dossier a été ouvert à Buenos Aires, par un groupe de Rohingyas vivant en Grande-Bretagne et six femmes rescapées de la répression de l’armée en 2017 dans l’Etat de Rakhine.
L’intervention de l’armée contre la minorité musulmane au Myanmar a fait des milliers de morts, des viols et la déportation de plus de 750 000 Rohingyas.
Tomás Ojea Quintana, avocat du groupe qui a déposé la requête auprès de la justice argentine a déclaré à Financial Times : « Nous cherchons des résultats objectifs pour punir ceux qui ont participé directement ou indirectement au génocide et nous essayons de les livrer à la justice. »
Les victimes veulent la justice à propos des chefs de l’armée, surtout à l’encontre de Min Aung Hlaing qui supervisait en 2017 la répression et qui a renversé le gouvernement d’Aung San Suu Kyi.