Méthode éducative des prophètes : Moïse / 24

La justice du Prophète Moïse (as)

9:34 - August 28, 2023
Code de l'info: 3485778
TEHERAN(IQNA)-Mettre chaque chose à sa place est la définition de la justice. Fondamentalement, tout crime (grand ou petit) est causé par l’injustice. C’est pour cette raison que la justice d’un dirigeant dans certaines situations, peut contribuer à son salut.

Nous considérons comme juste, une personne qui n'a pas de mauvaises intentions, ne viole pas les droits des autres, ne fait pas de discrimination entre les personnes dans son gouvernement et son administration, juge avec la plus grande impartialité dans les disputes, est le partisan de l'opprimé et l'ennemi de l'oppresseur, et nous considérons que sa méthode mérite des éloges et notre admiration. Dans ses paroles, ses actions et ses positions, l’enseignant ou le responsable doit respecter la justice et n’accorder aucun privilège, même à ses proches.

Hazrat Musa (as) ne considérait pas l'amitié comme un droit au privilège, et respectait la justice.

Hazrat Musa (as) se sépara de son peuple pendant 30 jours, sur l’ordre de Dieu, et 10 jours furent ajoutés à ces 30 jours. Des rumeurs commencèrent à circuler parmi les Israélites, dont un grand nombre se tournèrent vers l'adoration du veau.        

Hazrat Aaron, le frère d’Hazrat Musa, ne put les éloigner de ce polythéisme, malgré tous ses efforts.

Moïse (as) revint auprès de son peuple après 40 jours, et le voyant adorer le veau, il se mit en colère et réprimanda son frère :

«وَلَمَّا رَجَعَ مُوسَى إِلَى قَوْمِهِ غَضْبَانَ أَسِفًا قَالَ بِئْسَمَا خَلَفْتُمُونِي مِنْ بَعْدِي  أَعَجِلْتُمْ أَمْرَ رَبِّكُمْ  وَأَلْقَى الْأَلْوَاحَ وَأَخَذَ بِرَأْسِ أَخِيهِ يَجُرُّهُ إِلَيْهِ  قَالَ ابْنَ أُمَّ إِنَّ الْقَوْمَ اسْتَضْعَفُونِي وَكَادُوا يَقْتُلُونَنِي فَلَا تُشْمِتْ بِيَ الْأَعْدَاءَ وَلَا تَجْعَلْنِي مَعَ الْقَوْمِ الظَّالِمِينَ «

« Et lorsque Musa (Moïse) retourna à son peuple, fâché, attristé, il dit : « Vous avez très mal agi pendant mon absence ! Avez-vous voulu hâter le commandement de votre Seigneur ? » Il jeta les tablettes et prit la tête de son frère, en la tirant à lui : « Ô fils de ma mère, dit Aaron, le peuple m'a traité en faible, et peu s'en est fallu qu'ils ne me tuent. Ne fais donc pas que les ennemis se réjouissent à mes dépends, et ne m'assigne pas la compagnie des gens injustes »                                           (Coran 7 :150)

Les chefs religieux ne doivent pas ignorer les accusations faites aux responsables qui privilégient certains en raison de leur parenté ou de leurs relations. Le plaisir des ennemis de la religion, face au châtiment d’un croyant, ne devrait pas être une excuse pour renoncer à sa punition. Il est évident que le Prophète Moïse (as) savait que critiquer Aaron ferait plaisir aux ennemis de la religion, mais il a observé la justice, l'a considéré coupable et a décidé de le punir.

Le peuple devait se rendre compte de la profondeur de son erreur et de la laideur de cet acte, et revenir au plus vite, du culte du veau à l’adoration de Dieu.

Hazrat Musa a montré qu'il était du côté de la vérité, et que même si son frère commettait un crime, il le punirait.

Lorsque l'innocence de son frère a été prouvée et qu'Aaron a expliqué la raison de son comportement, Moïse a demandé pardon à Dieu, pour lui et pour son frère.

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