Tenue d'une conférence sur la Palestine à Téhéran
Selon le correspondant d’Iqna, la conférence internationale sur la Palestine a débuté samedi avec la tenue simultanée de deux sessions spécialisées distinctes à l'hôtel Azadi de Téhéran.
Cette conférence s'inscrit dans le cadre de l'activisme diplomatique de l'Iran concernant les développements en Palestine, avec pour objectif d'examiner les conséquences politiques et juridiques des crimes commis par le régime sioniste contre Gaza, ainsi que les stratégies visant à mettre fin immédiatement à ces crimes.
Cette conférence internationale d'une journée compte la participation de hauts fonctionnaires gouvernementaux, de personnalités politiques, religieuses, intellectuelles et médiatiques éminentes de plus de 50 pays du monde.
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Au début de cette conférence internationale, deux panels spécialisés ont été organisés pour examiner les conséquences politiques et juridiques de la guerre contre Gaza. Le premier panel, présidé par Nasser Kanaani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, portait sur le rôle des médias, des intellectuels et des leaders religieux dans la guerre contre Gaza.
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Le deuxième panel, dirigé par Reza Najafi, adjoint juridique et international du ministre des Affaires étrangères, a traité des conséquences politiques et juridiques de la guerre contre Gaza et a réuni des intellectuels politiques et des personnalités juridiques.
Nasser Kanaani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la République islamique d'Iran, a souligné, au début de la session sur le rôle des médias, des intellectuels et des leaders religieux dans la guerre contre Gaza, les efforts conjoints au niveau international pour mettre fin à la guerre et au génocide en cours à Gaza, en référence à la tenue simultanée d'une conférence à Téhéran sur la Palestine, en dépit de la poursuite des crimes de guerre du régime sioniste à Gaza et dans les régions limitrophes. Il a déclaré : "La levée du siège, l'ouverture des frontières pour l'envoi d'aides humanitaires et la condamnation du déplacement forcé des habitants de Gaza font partie des principales préoccupations de la communauté internationale."
Le chef du Centre de diplomatie publique du ministère iranien des Affaires étrangères a ajouté : "Cette demande mondiale a été exprimée avec 153 voix de différents pays comme voix de l'opinion publique mondiale dans la récente résolution de l'Assemblée générale des Nations Unies, et le monde a souligné avec cette résolution la nécessité d'arrêter la guerre et les crimes des sionistes et d'établir un cessez-le-feu durable."
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Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a ajouté : "Les nations du monde ont clairement démontré dans leurs rassemblements de plusieurs centaines de milliers de personnes qu'ils demandent clairement la fin de cette situation et la cessation des crimes du régime sioniste.
Abdollahian : Les États-Unis sont le principal obstacle à l'arrêt des crimes sionistes.
Hossein Amir-Abdollahian, ministre des Affaires étrangères de la République islamique d'Iran, a déclaré dans un discours : "La conférence internationale de Téhéran sur la Palestine se tient dans des circonstances où le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté vendredi une résolution sur la nécessité d'envoyer une aide humanitaire à Gaza. Cependant, ce Conseil, en tant que responsable de la préservation de la paix et de la sécurité internationales, n'a malheureusement entrepris aucune mesure efficace pour mettre fin aux massacres et aux attaques dans les territoires occupés."
Il a souligné : "Le principal obstacle dans ce domaine est le gouvernement américain et certains alliés de la Maison Blanche qui soutiennent inconditionnellement les sionistes."
