La politique des Omeyyades pour affaiblir la religion
Hadi Soroush, conférencier et chercheur religieux, a abordé le thème de « la destruction de la religion sous une apparence religieuse », et déclaré : « L'Imam Ali (as) dans le 98ème sermon du Nahj al-Balagha a déclaré : « Il n'y avait pas de maison, dans les villes ou à la campagne, qui soit à l’abri de l'oppression des Bani Umayyah ».
L'Imam Ali (as) dit dans son sermon : « Ils étaient à la tête du bien public et n'ont pas agi comme un mouton qui mange dans le pâturage, ce qu’ils ont fait consistait à détruire le bien public, comme les chameaux le font avec les plantes au printemps ».
Par conséquent, la corruption financière des Omeyyades est entrée dans chaque maison et a tellement rongé le trésor qu'il n'en resta plus rien et qu’on ne put jamais remplacer (ce qui avait été volé).
La corruption peut se manifester de trois manières. Parfois la corruption est personnelle et parfois la corruption est un réseau, mais la corruption dans le système des Omeyyades n'était ni personnelle ni un réseau, mais une corruption systématique qui est devenue l'un des piliers de leur gouvernement et existait partout.
Les Omeyades ont officiellement annoncé que le trésor public n'était plus public, mais la propriété d'Allah, et Muawiya a décrété qu’en temps que calife et roi des musulmans, il était le propriétaire de cette propriété divine, qu’il en ferait ce qu’il voulait et que c’était une action sainte.
La deuxième façon d’étendre la corruption à grande échelle est d’en faire une activité de charité. Quand les gens protestaient et demandaient à Muawiya pourquoi il amassait tant de biens, il disait qu’il avait ordonné dans son testament, que la moitié de ses biens devaient être versée à des œuvres caritatives.
Le troisième prétexte de Muawiya était qu’il agissait ainsi pour maintenir les relations familiales et il est mentionné dans le livre « Rabi-ul-Abrar » que quand les gens ont demandé au troisième calife pourquoi il prenait autant d'argent du bien public et le donnait à d'autres, sans aucun contrôle, le calife a répondu que l’argent qu’il prenait servaient à protéger les relations familiales !
